Le président de l’Engagement Citoyen pour le Développement (ECIDé), Martin Fayulu, a haussé le ton pour exiger la libération du journaliste congolais, Stanis Bujakera, arrêté la semaine écoulée à l’aéroport international de Ndjili.
Lundi, l’opposant à Félix Tshisekedi a dénoncer, sur X, anciennement Twitter, la caporalisation des journalistes par le pouvoir en place.
« Comme dans toute dictature, le pouvoir en place en RDC veut caporaliser les journalistes en prenant en otage la liberté de presse », a-t-il écrit.
Martin Fayulu, lui, estime, contrairement à la justice, que « Stanis Bujakera a été arrêté en prison sans motif valable », avant d’exiger « sa libération pour qu’il continue d’informer le monde sur ce sur ce qui se passe au Congo ».
Le correspondant du magazine Jeune Afrique a été appréhendé à l’aéroport international de Ndjili, alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour Lubumbashi. Placé sous mandat d’arrêt provisoire, Stanis Bujakera, directeur de publication adjoint chez Actualité.cd, est reproché de propagation des faux bruits et de diffusion des fausses informations sur la mort discrete, en juillet, de Chérubin OKENDE, ancien député national et ministre.
Depuis, plusieurs voix s’élèvent ( ambassades, médias, personnalités politiques) pour exiger sa libération.
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