La conclusion rendue publique jeudi par le procureur général près la cour de cassation sur l’assassinat de l’ex ministre des transports et voies de communication Chérubin Okende, suscite à la fois polémique et doute. Dire que l’ancien porte-parole de l’ensemble s’était suicidé, ça casse.
D’après l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), qui dit être profondément déçue par les termes de cette conclusion de la justice, encourage en même temps les parties «à solliciter une contre expertise pour la manifestation de la vérité exhaustive».
Pour Hervé Diakese, actuel porte-parole du parti de Moïse Katumbi, la justice congolaise creuse sa propre tombe.
«Lorsque dans un État qui se targue d’être de droit, nous en arrivons à l’éclatante démonstration que nous n’avons plus strictement rien à attendre de la justice dans une circonstance aussi grave que la mort crapuleuse d’un homme, la justice creuse sa propre tombe. Ci-gît le Droit », a-t-il dit.
L’ancien ministre des transports et voies de communication était trouvé mort dans sa jeep sur l’avenue poids lourd, le 13 juillet 2023. Son corps ensanglanté et attaché à la ceinture de sécurité, a été criblé des balles. Bien avant cette mauvaise nouvelle, Chérubin Okende a été porté disparu, après son rendez-vous à la cour constitutionnelle, où il était invité pour déclarer sa patrimoine.
La Rédaction
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