Dans un communiqué publié mercredi 28 février, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dit avoir été saisie des actes de corruption de certains prétendants candidats sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs de province auprès de certains députés provinciaux qui, en retour, exigeraient des sommes d’argent en échange de leurs voix.
La CENI rappelle aux uns et aux autres que la corruption constitue un acte repréhensible et une infraction prévue et condamnée dans le Code pénal congolais.
Par ailleurs, la CENI se réserve le droit de saisir les juridictions compétentes en vue des enquêtes et éventuellement des sanctions exemplaires.
Entre-temps, la CENI rappelle que ce vendredi 1er mars est le dernier jour de dépôt des candidatures pour les sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs.
Question :
-Quelle lecture faites-vous de cette mise en garde de la CENI ?
Invités :
-Joseph Senda, directeur des opérations à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
-Alain-Joseph Lomandja, analyste des questions électorales et docteur en éthique sociale.
-Luc Lutala, coordonnateur national de la Synergie des missions d’observation citoyenne des élections (SYMOCEL).
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