Le Front Commun de la Jeunesse appelle le Chef de l’Etat à « compter sur la jeunesse dans la gestion de la chose publique et à promouvoir l’entreprenariat des jeunes pour la création de plus d’emplois tel qu’il l’avait dit dans son discours d’investiture ». Le Front a fait cette déclaration dans une conférence de presse organisée jeudi 25 janvier à Kinshasa,
Cette structure qui dit militer notamment pour la promotion du renouvellement de la classe politique fustige le fait que depuis de décennies, ce sont les mêmes figures politiques qui sont aux affaires.
Ces jeunes invitent le président de la République à ne pas céder à la pression de certains acteurs politiques et à créer une surprise dans la formation du futur gouvernement.
Don-Israël Mbuyi, président du Front Commun de la jeunesse explique :
« Nous avons compris quelque chose de très important, j’aimerais citer un grand qui pouvait dire en son temps, je parle de Albert Einstein qui pouvait dire qu’il ne fallait jamais compter sur ceux qui ont causé le problème pour le résoudre. Le Congo a un problème, faudra-t-il laisser la place, l’espace aux mêmes personnes qui ont causé ces problèmes pour les résoudre à la place des Congolais ? Un autre auteur anonyme pouvait dire que tout ce qui se fait pour la jeunesse, sans la jeunesse est contre la jeunesse. Nous sommes là pour mener un combat pour la jeunesse congolaise en général, nous sommes là pour mener un combat de la participation active dans la sphère décisionnelle de la jeunesse congolaise, nous sommes là pour mener un combat de briser ce cycle de l’oligarchie nous imposée par nos ainés »
Pour lui, le Congo étant un bien public et prive pour tous les Congolais, « il est donc saugrenu, inacceptable qu’une poignée de gens ou une poignée de quelques familles qui doivent s’accaparer du pouvoir politique et même économique de notre pays pendant des générations, nous bombardant des trucs du genre : « vous êtes jeunes, la jeunesse est l’avenir, nous arriverons à résoudre vos problèmes dans l’avenir »
Don-Israël Mbuyi fait constater qu’au sein de la famille politique du président de la République, il y a actuellement déjà des tendances qui s’y sont dégagées, dans le seul but de se partager le pouvoir, sans vraiment associer la jeunesse.
« Ce n’est pas compréhensible qu’à ce jour, même les octogénaires qui courent encore pour le pouvoir…. Même dans les partis politiques, au sein des partis politiques de ces mêmes caciques que nous connaissons, pourquoi au moment de proposer des noms, au moment de proposer des listes, ils ne prendront pas compte de leur propre jeunesse ? S’interroge-t-il.
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