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RDC : comme la société civile, l’ODEP exige la transparence dans la revisitation du contrat sino-congolais


L’Observatoire de dépense publique (ODEP) a soutenu, mardi 8 aout, la position de la société civile qui exige la transparence dans la revisitation du contrat sino-congolais.

Cette structure étatique a exposé son point de vue dans un communiqué dont une copie est parvenue le même mardi à Radio Okapi.

L’ODEP s’est exprimé ainsi pendant que le panel d’experts constitués en commission pour revoir ce contrat est arrivé à la fin de ces travaux.

Il regrette également que le contenu des rencontres, tenues en Chine dans le cadre de cette revisitation, est totalement inconnu de la population congolaise.  

Pour cet établissement public, les derniers travaux de négociations entre la Présidence de la République et la partie chinoise sont totalement opaques. 

« Aujourd’hui, l’ODEP dit camper sur les positions et recommandations des organisations de la société civile du 1er mars 2023. Celle-ci demande la levée de l’opacité qui couvre ce grand dossier qui, selon l’ODEP, a privé le peuple congolais de 17 milliards de dollars qui auraient pu permettre l’éradication de la pauvreté absolue dans le pays », a indiqué ce communiqué signé par le PCA de l’ODEP, Florimond Muteba.

Position des ONG congolaises

En mars dernier, les organisations de la société civile congolaises avaient accusé le contrat chinois d’avoir bradé les ressources du pays.

Selon leur constat, la partie chinoise a gagné au moins plus de cinq fois les revenus espérés au départ du projet, sans aucune contrepartie à la hauteur des profits engrangés.

Et, ces ONG avaient estimé inacceptable que les Congolais puissent continuer à croupir dans la misère, alors que leurs ressources profitent à des entreprises étrangères.

Elles avaient réagi un mois après que l’Inspection générale des finances (IGF) avait souligné l’impérieuse nécessité de réajuster la convention sino-congolaise ou rééquilibrer les obligations et gains de deux parties. Il s’agit, par exemple, de la réévaluation de la hauteur des infrastructures à réaliser à charge de la partie chinoise de 3 milliards USD au moins 20 milliards, au regard de la valeur des gisements cédés.  

 



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