La mise en application de la mesure portant interdiction de circulation des moto-taxis dans la commune de la Gombe, prise à l’issue de la réunion de sécurité tenue dans la soirée de lundi, a mis en mal certains usagers des routes de cette commune prestigieuse de la capitale congolaise.
Les moto-taxis sont souvent une solution pour les étudiants qui ont fini leurs cours d’après-midi et des employés non véhiculés à regagner leurs domiciles à la cité.
« La mesure a été décidée par les autorités mais il n’est pas certain qu’elle soit respectée à Gombe à Kinshasa, où l’accès aux transports est difficile. Un autre souci est que le peuple à toujours été mal traité par le gouvernement voilà la preuve, si on est le restituent pas le gouvernement va les utiliser pour quel effet, là on veut créer encore de polémique et trouble pour rien », a déclaré Gad Vonda, un usager de la route Gombe- huilerie.
La police a procédé aux nouvelles arrestations des motos qui ont violé cette restriction. Selon les dernières informations, 160 motos ont été conduites le 13 février au camp lufungula.
« Les motos qui sont saisies au centre ville Kinshasa ne seront plus restituer à leur propriétaire », a averti le commissaire provincial de la police de Kinshasa, le général Blaise Kalimba Limba.
Dans une mégapole de plus de 16 millions d’habitants, trouver un transport en commun est de plus en plus difficile. Ces engins à deux roues sont aussi des entreprises pour plusieurs diplômés n’ayant pas trouvé de travail dans des entreprises de l’Etat.
« C’est maintenant du vol ça. Je viens de passer sur huilerie mais le Camp Lufungula est plein de motos. Un débordement énorme de motos. Soyons sérieux . Il y a des familles qui ne vivent que de ça. Certains d’autres sont en crédits. il ya de décision avant de la prendre, il faut bien analyser pour éviter d’appauvrir la population», s’est plaint Joslain Omari, un conducteur de moto-taxi.
Cette mesure a été mise en place par le ministre de l’Intérieur, Nicolas Kazadi. Des jeunes, essentiellement des conducteurs de moto-taxis avaient exprimé leur colère devant plusieurs représentations diplomatiques et la mission des Nations unies dans le pays. Ils dénonçaient en compagnie de certains mouvements des jeunes « l’indifférence » internationale face aux violences dans l’Est de la RDC.
Persi M
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