Le président du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (Écidé), Martin Fayulu condamne l’arrestation d’une dizaine de membres des mouvements citoyens. Ces derniers manifestaient dans la soirée de ce samedi 3 février devant le palais du peuple contre l’agression rwandaise et les 600 jours d’occupation de la ville de Bunagana par le M23.
Dans un message publié ce dimanche 4 février, le leader de la plateforme Lamuka demande la libération immédiate et sans condition de ces manifestants.
«Nous condamnons fermement les arrestations violentes et arbitraires des militants des droits de l’homme et de la société civile qui manifestaient pacifiquement pour dénoncer les 600 jours d’occupation de Bunagana. Comment justifier cette brutalité contre des compatriotes qui décrient ce que le pouvoir en place affirme combattre? Décidément, les heures les plus sombres de notre pays perdurent. Nous ne pouvons rester insensibles face à ces dérives et nous demandons leur libération immédiate et sans condition», a-t-il tweeté.
Outre Martin Fayulu, plusieurs autres voix se sont élevées pour dénoncer cette arrestation de ces manifestants membres de divers mouvements citoyens dont la Lucha.
Parmi elles, figure l’association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) qu exige également leur libération sans condition.
«L’ACAJ condamne l’arrestation arbitraire et la détention illégale des militants pacifiques des mouvements citoyens hier 3 février 2024, à Kinshasa qui dénonçaient l’occupation illégale de Bunagana par le M23 depuis 600 jours. L’ACAJ reste préoccupée du lieu de leur détention qui reste inconnu à ce jour. Elle exige leur libération immédiate et sans condition par les autorités compétentes», peut-on lire ce dimanche sur son compte X
Pour rappel, plusieurs mouvements citoyens s’étaient rassemblés dans la soirée de ce samedi 3 février pour manifester contre l’agression Rwandaise et l’occupation de la cité de Bunagana par le M23 depuis 600 jours.
Plusieurs d’entre eux ont été arrêtés pendant la manifestation et aucune communication n’a été faite jusqu’à présent par les autorités militaires.
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