Dans l’optique de renforcer la sécurité dans le parc national de Garamba et ses environs, dans la province du Haut-Uélé, trente-neuf nouveaux écogardes sélectionnés au milieu de la population, ont prêté serment samedi 30 décembre, rapporte une dépêche de l’Agence congolaise de Presse.
La cérémonie s’est déroulée au quartier général du Parc, sous la conduite du chef de site adjoint ad intérim, le conservateur Pascal Adrio Angwezi accompagné du coordonnateur des OPS FARDC/PNG, le lieutenant-colonel Raphaël Bulisina Tchalubunga.
Ces nouvelles recrues ont terminé avec succès la formation paramilitaire intense de trois mois initiée par le Parc national de Garamba pour renforcer son équipe. Selon ACP, elles ont été formées aux tactiques de combat et au maniement des armes, à la législation en matière de conservation de la nature, de protection des populations riveraines et de droits humains, aux techniques de suivi de la biodiversité et de conservation communautaire adoptées par le parc, ainsi qu’à bien d’autres connaissances utiles conciliant la préservation de la biodiversité et le développement durable.
« L’instabilité sécuritaire qui a sévi dans la zone a induit un taux de braconnage très élevé par le passé et une chute drastique des populations d’espèces emblématiques tels que l’éléphant de forêt, ainsi que la disparition du rhinocéros blanc du nord. Pour ces raisons, le parc a été réinscrit en 1996 sur la liste du patrimoine mondial en péril de l’UNESCO en 2005 », indique cette agence publique.
« C’est depuis le mois de septembre que le Parc national de Garamba (Png) avait officiellement manifesté auprès du directeur général de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (Iccn), le besoin de renforcer son personnel technique en effectif. Cette opération visait à recruter et former au moins 25 nouvelles recrues », a expliqué Pascal Anguezu, chef du site adjoint du parc national de Garamba.
Gloire MALUMBA
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