juillet 27, 2024
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Politics

Tshopo : face à la crise du carburant, Madeleine Nikomba interpelle les opérateurs économiques


La Gouverneure de la province de la Tshopo, Madeleine Nikomba Sabangu, a réuni, lundi, les importateurs des produits pétroliers de l’Est de la République, dans son cabinet de travail, faisant suite à la hausse du prix de carburant à la pompe dans la ville de Kisangani, apprend POLITICO.CD des services de communication attachés au Gouvernorat de la province.

Un litre d’essence qui se vendait à 3500 FC, auparavant, s’achète actuellement à 4500 FC voire 5000 FC. Le prix a, de manière vertigineuse, grimpé, après le délabrement de la route nationale Nº4, axe stratégique d’approvisionnement. La situation crée cependant des conséquences inimaginables dans la ville. Le prix du transport urbain a aussi monté. Une course se négocie à au moins 1000 FC, en lieu et place de 500 FC, comme d’habitude. Des stations services ont même fermé.

Conduits par Type Tambwe, l’un des principaux chefs des usagers de la RN4, auprès de la gouverneure Madeleine Nikomba Sabangu, les opérateurs économiques ont expliqué le dossier à l’exécutif provincial.

Ces derniers ont épinglé un certain nombre de difficultés auxquelles ils font face à savoir, l’état dans lequel se trouve la Route Nationale Numéro 04 émaillée des bourbiers ne permettant pas le passage des véhicules et/ou camions non seulement des pétroliers, mais aussi d’autres opérateurs économiques qui stagnent le long du tronçon Nia-nia-Kisangani. La deuxième préoccupation est relative à la fixation du prix par le Ministère de l’Economie nationale.

Pour eux, le prix des produits pétroliers venant de l’Est ne devrait pas être le même que celui des produits pétroliers venus de l’Ouest, parce qu’ils sont confrontés aux multiples défis qu’eux ne connaissent pas, notamment liés à la douane, au transport, aux taxes et autres.

Dans cette perspective, la gouverneure de province Madeleine Nikomba Sabangu a fait savoir que bien que la RN4 est sous la charge du gouvernement central, elle a déjà fait des lobbyings et signé même le contrat de réhabilitation de ce tronçon allant de Nia-nia-Kisangani, Kisangani-Tele dont les travaux avaient déjà commencé. Nonobstant, suite à certaines contraintes, ils ont stagné, rapporte la cellule de communication du Gouvernorat.

La cheffe de l’exécutif provincial a apaisé les esprits de ses hôtes en les rassurant que « le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est au courant de la question et les démarches sont déjà avancées ».

Mais en attendant, parce que l’urgence s’impose, Madeleine Nikomba Sabangu a encore rassuré qu’avant la solution du gouvernement central, son gouvernement intervient dans un bref délai pour éliminer les bourbiers afin de faciliter le passage des véhicules qui sont immobilisés le long dudit tronçon.

Néanmoins, en tant qu’autorité, elle a fustigé cette pratique cavalière de se permettre de fermer les stations de manière unilatérale pour créer la spéculation, le calvaire dans le vécu de la population et susciter la colère de celle-ci. Séance tenante, elle leur a demandé de rouvrir leurs stations, ensuite de vendre au prix habituel en attendant l’aboutissement heureux de ses contacts avec le VPM de l’Économie nationale à qui elle va s’adresser officiellement.

« La personne qui va s’entêter ne s’en prendra qu’à elle-même », a-t-elle prévenu.

À son tour, le Président Type Tambwe a rassuré l’Autorité provinciale que ses recommandations seront appliquées sans ambages et que « quelqu’un qui va aller à l’encontre n’aura pas la bénédiction de sa structure ».

Serge SINDANI



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