Pour avoir manifesté contre le génocide congolais oublié et l’agression rwandaise dans l’Est du pays, en marge de l’ouverture des travaux du 37e Sommet de l’UA à Addis-Abeba, une dizaine de jeunes congolais ont été arrêtés par la police éthiopienne puis relaxés quelques heures plus tard, rapporte l’un des manifestants, Claude Mbuyi, leader des jeunes et cadre du Conseil national de la jeunesse.
Bravant la sécurité éthiopienne, ces jeunes congolais sont parvenus à faire passer leur message dans la salle où a eu lieu la cérémonie de lancement des travaux de ce sommet. Il s’agissait notamment de :
- Claude MBUYI
- Alain MAKUTA
- Moïse MUNDONGO
- Faustin IKA
- Ndibu MBOMBO Mamy
- MPIANA Jean Luc
- Grâce LIWANGA
- SÉBASTIEN MOMBUNDA
- KONY MAYUBA
- MAGDALA KASONGA
- ESTHER KAPENDA
Après avoir été relâchés, ces jeunes ont réitéré leur détermination à poursuivre la mobilisation alors que la communauté internationale est toujours aphone sur la situation humanitaire dégradante dans les provinces du Kivu.
À Kinshasa, des manifestations ont été observées dans le centre ville où des centaines de jeunes kinois ont dénoncé la « complicité » de la communauté internationale au sujet de l’insécurité grandissante dans la partie orientale de la RDC.
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