juillet 27, 2024
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Politics

Agression dans l’Est : l’ONU sanctionne 6 chefs de groupes armés dont Un du M23


Le Comité du Conseil de sécurité des Nations unies créé par la résolution 1533 a sanctionné, mardi 20 février, six chefs de groupes armés congolais à cause de la menace qu’ils représentent pour la paix et la sécurité en République démocratique du Congo (RDC).

Sur cette liste figure Apollinaire Hakizimana, général de corps d’armée, commissaire à la défense des Forces démocratiques de libération du Rwanda —Forces combattantes abacunguzi (FDLR-FOCA), de nationalité rwandaise. Il est sanctionné, d’abord, au motif à la direction politique ou militaire de groupes armés étrangers opérant en RDC qui font obstacle au désarmement et au rapatriement ou à la réinstallation volontaires des combattants appartenant à ces groupes.

Le Conseil reproche ensuite d’avoir préparé, donné l’ordre de commettre ou a commis en RDC des actes qui constituent des violations des droits de l’homme ou atteintes à ces droits ou des violations du droit international humanitaire, selon le cas, notamment des actes dirigés contre des civils, y compris des meurtres et mutilations, des viols et d’autres violences sexuelles, des enlèvements, des déplacements forcés et des attaques contre des écoles et des hôpitaux.

Le dernier motif est d’avoir agi au nom ou sur instruction d’une personne ou d’une entité désignée ou agi au nom ou sur instruction d’une entité qui appartient à une personne désignée ou qu’elle contrôle. Et en tant que dirigeant militaire des FDLR, ce commissaire rwandais participe à la promotion des activités de ce groupe armé et les appuie.

Ces mesures répressives incombent au commandant mais également porte-parole militaire du groupe terroriste du M23 soutenu par le Rwanda, Willy Ngoma, qui, outre que les motifs reprochés au premier réprimé, ajoute celui d’appartenir à la direction politique ou militaire de milices congolaises, dont celles qui reçoivent un appui venant de l’extérieur de la RDC, qui font obstacle à la participation de leurs combattants aux opérations de désarmement, de démobilisation et de réintégration.

Figurent également sur la liste deux chefs des Forces démocratiques alliées (ADF). Il s’agit, entre autres, d’Ahmad Mahmood, général de corps d’armée et haut dirigeant, Tanzanien âgé de 26 ans ; et de Mohamed Ali, haut dirigeant des ADF chargé des opérations, de l’organisation et de l’appui, ainsi que de la communication et de la propagande.

Un Maï-Maï Yakutumba et un Twigwaneho viennent compléter cette liste : William Amuri, secrétaire général et dirigeant de la Coalition nationale du peuple pour la souveraineté du Congo (jusqu’en février 2023) b) fondateur et dirigeant de Maï-Maï Yakutumba, et Michel Rukunda, qui est commandant et dirigeant militaire du groupe armé Twigwaneho.

À travers un tweet publié ce jeudi 22 février, les États-Unis ont salué ces mesures prises contre ces chefs de groupes armés, auteurs de la situation humanitaire critique dans la partie orientale de la RDC. La nouvelle escalade des violences dont le M23 est l’auteur dans la province du Nord-Kivu, a provoqué le déplacement de plus 135 000 personnes, selon l’ONU.

Odon Bakumba



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