Les forces armées de la République démocratique du Congo ont officiellement confirmé l’attaque à la bombe ayant ciblé l’aéroport international de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
D’après les autorités militaires du Nord-Kivu, les 2 bombes ont été larguées depuis le Rwanda vers 2 heures du matin de ce samedi 17 février, grâce aux drones et visaient les aéronefs de l’armée congolaise qu’ils ont ratés avant d’aller endommager des avions civils.
« Les drones d’attaque de l’armée rwandaise qui ont quitté le territoire rwandais ont violé les limites territoriales de la République démocratique du Congo et ont visé les aéronefs des FARDC au regard des trajectoires suivies par les tirs de ces drones. Cependant, les aéronefs des FARDC n’ont pas été touchés mais c’est plutôt les avions civils qui ont non seulement été touchés mais aussi endommagés », explique le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume, porte-parole du gouverneur militaire.
Ces derniers jours, les avions de chasse congolais ont été mis à contribution pour pilonner les territoires illégalement occupés par l’armée rwandaise sous la casquette du mouvement terroriste (M23) dans le territoire de Masisi.
Récemment, le Sukhoi congolais a contraint le tandem RDF-M23 au repli alors qu’il essayait de déborder dans des localités avec comme objectif; la conquête de la cité stratégique de Sake, située à près de 30 kilomètres de la ville de Goma.
Gilbert Ngonga Mandunda
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