Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, séjourne depuis vendredi à Addis-Abeba, en Ethiopie, où il prend part au mini-sommet sur la situation sécuritaire dans l’est de son pays, organisé par le président Angolais, Joao Laurenço.
À huit-clos, Félix Tshisekedi a d’abord rejeté en bloc l’hypothèse qui affirme que cette guerre est une invention de la RDC, avant d’exprimer son souhait le plus ardent, celui d’avoir la paix, mais cette fois-là pas à n’importe quel prix.
«cette guerre n’est pas une invention de la RDC. Une guerre pour continuer le pillage de mon pays et faire le bonheur du Rwanda et de ses complices. On ne peut pas prétendre devenir protecteur d’une communauté d’un pays voisin. On ne va jamais négocier avec le M23. Je veux la paix mais pas à n’importe quel prix», avait-il dit en face de son homologue Rwandais, Paul Kagame.
Présent à ces assises, qui iront jusqu’à ce samedi 17 février, Patrick MUYAYA, ministre de la communication et médias, porte-parole du gouvernement, a précisé qu’il était question, pour le chef d’État Congolais, de rétablir la vérité avant de parler de la paix.
«Déconstruire mensonges et manipulations, attaquer le mal, rétablir la vérité avant de parler paix. Le Président a tout dit en face, devant témoins et sans ambages», a-t-il écrit sur son compte X.
La semaine écoulée, des bombes ont été larguées à mainte reprise à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, faisant des pertes en vies humaines, des blessés graves. Cette situation avait suscité une vague d’indignation au sein de la population congolaise, voire de la diaspora, qui ont tous multiplié des marché pour dénoncer le silence de la communauté internationale vis-à-vis des massacres perpétrés par le Rwanda en RDC.
Samyr LUKOMBO
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