La Banque centrale du Congo a rendu publique la note de conjoncture de l’économie nationale et mondiale en date du 9 février 2024.
Dans cette note dont POLITICO.Cd a obtenu une copie, cette institution financière relève avoir constaté au niveau national, des mouvements réguliers de baisse et hausse des taux. Cette situation renforce, selon la Banque centrale, les incertitudes qui pèsent sur les décisions de consommation et d’investissement.
La BCC note que depuis le début de l’année une croissance estimée à 4,8 % équivalent à un ralentissement de 1,4 point par rapport à l’estimation de 2023. Cette croissance est la résultante des industries extractives et du secteur primaire.
Du côté de marché des biens et services, la BCC indique que l’inflation hebdomadaire s’est établie à 0,39 % au cours de la deuxième semaine du mois de février contre 0,20 % la semaine précédente. Le cumul annuel de l’inflation est ressorti à la hauteur de 1,97% contre 2,95% à la période correspondante de 2023.
En ce qui concerne le marché des changes, la monnaie nationale s’est appréciée à la hauteur de 0,9 % à l’indicatif après une dépréciation de 0,2 %. De l’autre côté, le franc congolais s’est déprécié de 0,9 % de sa valeur d’une semaine à l’autre après celle de 0,3 %.
Dans un autre chapitre, la Banque centrale de la RDC indique dans son rapport hebdomadaire que le plan de trésorerie prévoit de son côté, pour le mois de février 2024, la réalisation des recettes publiques à hauteur de 1.300,9 milliards de francs congolais et des dépenses de 1.301,8 milliards.
Sur le plan monétaire, la BCC précise que le dispositif instrumental de la politique monétaire demeure inchangé. Ainsi, le taux directeur et les coefficients de la réserve obligatoire se sont maintenus à leur niveau atteint depuis les mois de juin et août 2023.
La Banque centrale du Congo (BCC) est l’institution de droit public de la République démocratique du Congo, responsable du maintien de la stabilité monétaire du pays.
David Mukendi
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