Le Secrétaire Permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), parti cher à Joseph Kabila, Emmanuel Shadary a mis, ce jeudi 5 janvier, les points sur les «i» concernant la position de sa famille politique vis-à-vis de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour l’organisation des élections générales en décembre prochain.
Au cours d’une réunion stratégique, il a fait savoir que la famille politique de Joseph Kabila veut à ce que les élections se tiennent en décembre de cette année puisque le Président de la République est déjà le Président sortant en décembre il sera selon Shadary le sénateur à vie.
D’où, il a insisté sur le fait que ces élections soient inclusives car, dit-il, le PPRD ou FCC «ne veut pas qu’on présente le coup fallacieux pour que tel ne sera pas candidat. On ne pouvait pas abroger des dispositions pour exclure. Ça doit être inclusive et consensuelle».
«Si on exclut un candidat parce qu’il y a ceci, on interprète mal la constitution, là c’est comme si on demande d’appliquer l’article 64 de la constitution. Pour obtenir la crédibilité et l’exclusivité, notre exigence n’a pas changé dans un sens comme dans un autre. La crédibilité passe par une CENI consensuelle qui signifie que toutes les parties prenantes doivent être représentées», a-t-il déclaré.
Alors que, Emmanuel Shadary a souligné que le PPRD/FCC n’a aucun représentant à la Commission Électorale Nationale Indépendante.
«Nous nous n’avons envoyé personne. Il faut attendre la signature de Kabila ou quelqu’un qui doit signer à la place de Kabila. À ce moment là, on dira que le FCC est représenté. Nous, on ne connait pas cette CENI. C’est ça le message fort. Je vous avais dit que la CENI a pour mission de garantir les intérêts des uns et des autres pour une surveillance mutuelle », a-t-il indiqué.
Et même temps, il a laissé entendre que le FCC attend l’enrôlement lorsque la CENI sera inclusive et consensuellement montée.
«Nous irons aux élections pour balayer la dictature Tshisekedi. Nous irons aux élections pour balayer ce régime tribaliste, corrompu. Nous irons aux élections pour enlever cet État trahi, cet État déliquescent, cet État déstructuré. Nous irons aux élections pour faire partir des voleurs», a conclu Emmanuel Ramazani Shadary.
Christian Okende
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